69029 - Bron

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Bron
Blason de Bron
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 69 - Blason - Rhône.png    Rhône
Métropole Blason Lyon-69123.png   69 M   Métropole de Lyon
Canton Blason Bron-69029.png   69-35   Bron (Ancien canton)
Code INSEE 69029
Code postal 69500
Population 42 216 habitants (2018)
Nom des habitants Brondillants, Brondillantes
Superficie 1 030 hectares
Densité 4098.64 hab./km²
Altitude Mini : 183 m
Point culminant 221 m (Fort de Bron)
Coordonnées
géographiques
45.739444° / 4.913888° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
69029 - Bron carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Bron, ville du centre-est de la France, ancien chef-lieu de canton du département du Rhône, dans la vallée du fleuve éponyme.

Située dans la banlieue sud-est de Lyon, Bron constitue l'un des centres industriels - métallurgie et verrerie notamment - de la métropole lyonnaise. La ville abrite une université et l'aéroport privé de Lyon-Bron, aujourd'hui enclavé dans le tissu urbain et situé en réalité sur les communes voisines de Chassieu et de Saint-Priest; construit à une dizaine de kilomètres seulement de Lyon, celui-ci dessert, avec l'aéroport public de Lyon-Saint-Exupéry (4e rang national pour la fréquentation en 2019) aménagé plus à l'est, la seconde agglomération de France.

Chronologie

  • 61 av. J.-C. - Période gallo-romaine. Des vestiges romains auraient été découverts dans le cimetière de Bron.
  • 470 ap. J.-C. - L'Est Lyonnais est occupé par des Burgondes puis les Francs du royaume de Bourgogne.
  • 1030 - Le comté du Viennois dont fait partie Bron devient l'origine du futur Dauphiné à la dissolution de l'éphémère royaume de Provence.
  • 1248 - Josselme de Bron est seigneur de Saint-Symphorien d'Ozon et de Bron.
  • 1260 - Ysnard de Bron devient seigneur de Bron. Il était précédemment Chanoine à Lyon depuis 1255.
  • 1276 - Première mention d'une paroisse à Bron.
  • 1413 - Jean de Bron rend hommage au dauphin Louis Ier avec la maison forte.
  • 1429-1432 - Guerre entre la Savoie et le Dauphiné.
  • 1457 - La province du Dauphiné est réunie à la couronne de Bron.
  • 1594 - Catherine de LAUBE, veuve de Jean de BUIRIN fait donation à son neveu Gaspard de LAUBE des terres de Bron.
  • 1711 - Le 11 octobre au retour de la fête de St-Denis, une bousculade se produit sur le pont de la Guillotière qui fera plus de mille blessés (ou morts).
  • 1750 - Rôle de la capitalisation : 26 laboureurs, 12 fermiers, 12 journaliers, 5 domestiques, 1 procureur, 1 consul, 1 maréchal ferrant, 1 tailleur d'habits, 1 cabaretier, 1 bourgeois.
  • 1790 - Première municipalité. La commune est rattachée au département de l'Isère, canton de Meyzieu.
  • 1793 - Premier recensement connu de la population : 441 habitants.
  • 1807 - Passage de Napoléon Ier, provenant de Milan, il se rend à Paris.
  • 1812 - Établissement du premier cadastre. Bron représente 983 hectares dont 797 en terres labourables, 117 en bois et taillis, 34 en vignes, 10 en prés.
  • 1817 - Création d'un poste de garde champêtre.
  • 1835 - Création d'un poste d'instituteur et d'un secrétaire de mairie.
  • 1852 - le décret du 24 mars 1852 agrandit le territoire du département du Rhône en annexant les communes de Villeurbanne, Vaulx, Bron et Vénissieux auparavant situés en Isère, canton de La Guillotière.
  • 1854 - Bron change de canton et Villeurbanne devient chef-lieu de canton.
  • 1866 - Dénombrement de la population : 214 agriculteurs, 32 industries diverses, 19 commerçants, 41 rentiers.
  • 1872-1876 - Construction du fort de Bron.
  • 1877 - Création de l'asile départemental d'aliénés au Vinatier.
  • 1881 - Création de la ligne de tramway à vapeur n° 24 reliant Bron à Lyon.
  • 1888 - Début de l'alimentation en eau potable sous pression de Bron, faisant suite à une proposition de la "Compagnie Générale des Eaux" de 1886 qui propose de prolonger le réseau desservant Villeurbanne.
  • 1900 - 1 410 habitants et 1 600 malades à l'asile hôpital.
  • 1902 - Création d'un bureau de poste. Apparition des premiers tramway électriques.
  • 1906 - Création d'un réseau d'éclairage par réverbères à gaz.
  • 1910 - Création de l'école d'aviation civile sur le terrain d'aviation de Bron.
  • 1912 - Arrivée de l'électricité.
  • 1915 - Face à l'hécatombe durant ce début de guerre, les Brondillants demandent à la mairie d'ériger un monument pour honorer les enfants de la commune mort au combat. La municipalité accepte cette demande le 20 novembre 1915. En été 1916, une commission assistée d'un architecte réunit les devis et défini la forme du monument. Le souvenir est d'abord consigné sur quatre plaque de marbre qui seront entreposées au cimetière puis ensuite à la mairie. Enfin le 1er novembre 1916, un monument provisoire sera inauguré, réalisé par l'architecte Jean baptiste NOYER. Il était situé à l'emplacement du monument actuel.
  • 1920 - La population atteint 3 300 personnes. Début de la première vague d'urbanisation qui va porter en 10 ans le nombre d'habitants de 8 926 avec 1 037 constructions nouvelles.
  • 1931 - Le château d'eau de Parilly est mis en service, permettant ainsi de résoudre le problème de la pression d'eau sur la commune. En effet avec la croissance de la population de Villeurbanne et Bron, le réseau installé en 1888 était devenu défaillant.
  • 1944 - Les bombardements des 30 avril et 14 août du terrain d'aviation par les armées alliées entraînent la destruction de 45 immeubles dont l'église Saint-Denis. Dès le 15 août, les autorités allemandes envisagent de recourir à des requis civils et à des détenus politiques, extraits de la prison de Montluc à Lyon pour combler les trous laissés par les bombes et pour désamorcer celle qui n'auraient pas exploser. Le 17 août, une cinquantaine de détenus sont conduits au terrain pour travailler. Un détenu (Jacques SILBER ou SILBERMAN) réussit à s'évader vers midi. Celui-ci n'ayant pas été retrouvé le soir, personne ne reverra les travailleurs contraints, ceux-ci sont regroupés et fusillés. Le lendemain, 23 prisonniers sont sortis de Montluc et subissent le même sort. Le 21 août, ce sont 36 prisonniers qui sont assassinés. Les prisonniers sont sorties principalement "des baraques", lieux de séquestration des Juifs. Les 17, 18 et 21 août, 109 prisonniers de la prison de Montluc sont fusillés par les allemands au camp d'aviation. Le 3 septembre, la ville sera libérée par les Forces françaises d'intérieur et par la résistance.
  • 1946 - Le 11 novembre, le monument à la mémoire des prisonniers fusillés de la prison Montluc est inauguré à Bron.
  • 1954-1959 - Construction des Unités de construction (UC) de Bron-Parilly, soit 2 500 logements, et du nouveau château d'eau de Parilly (1954).
  • 1980 - Construction de l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron, sur le site du fort de Bron.

Héraldique

  • D'or à la fasce de gueules, sommée d'un lion issant de sable et soutenue d'un dauphin d'azur[1].
Pictos recherche.png Article détaillé : Voir la page du blason de Bron ...

Histoire administrative

  • Département - 1801-1852 : Isère --> 1852-2024 : Rhône
  • Arrondissement - 1801-1852 : Vienne --> 1852-2024 : Lyon
  • Canton - 1801-1852 : Meyzieu --> 1852-1854 : La Guillotière --> 1854-1964 : Villeurbanne --> 1964-2015 : Bron
  • Métropole - 2015-2024 : Métropole de Lyon
  • Commune - 1801-2024 : Bron

Résumé chronologique

  • 1801-1852 : Cton. de Meyzieu, Arr. de Vienne, Dép. de l'Isère
  • 1852-1854 : Cton. de La Guillotière, Arr. de Lyon, Dép. du Rhône
  • 1854-1964 : Cton. de Villeurbanne, Arr. de Lyon, Dép. du Rhône
  • 1964-2015 : Cton. de Bron, Arr. de Lyon, Dép. du Rhône
  • 2015-2024 : Métropole de Lyon, Arr. de Lyon, Dép. du Rhône

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Fort de Bron

Le fort de Bron est inscrit dans la grande ceinture de Lyon, prévu après la guerre de 1870 lors de la réorganisation défensive de la France en 1874, la commune de Bron se trouve comprise dans la couronne de forts détachés, destinée à protéger la place forte de Lyon. Construit entre 1875 et 1879 sur un terrain de 17 hectares au sud est du bourg au lieu dit Bayettières, il est prévu pour 841 hommes et 45 canons.

Cette couronne comprend une série de forts éloignés de la ville de 5 à 10 km. Elle a été conçue par le général Raymond Adolphe SÉRÉ de RIVIÈRES (1815-1895).

Le fort a été utilisé pendant la guerre de 1914 comme site de casernement en liaison avec l'aéroport de Bron. Et en 1942, il a été occupé par les Allemands. En 1963, il est déclassé.
En 1975, il est acquit par la Communauté Urbaine de Lyon pour construire un réservoir d'eau. En 1981, les terrains ont été cédés à la commune de Bron.

Pictos recherche.png Article détaillé : Pour en savoir plus sur le fort de Bron ...

Église Saint-Denis

Ancienne église

Archiprêtré de Meyzieu, diocèse de Lyon. Première citation en 1276 dans un acte de vente entre Pierre de SAINBEL et l'aumônier de l'Ile-Barbe par lequel ce dernier achète un bien « in parrochia et villa de Broen » (grand cartulaire d'Ainay).

L'église Saint-Denis de Bron fut la propriété du prieur de Maladière, puis celle de l'abbaye d'Hautecombe (Savoie) et ceci jusqu'à la Révolution.

En 1750, les paroissiens alertent l'intendant de Grenoble sur l'état de vétusté de l'église et les risques d'accident lors du pèlerinage pour la fête de St Denis. En 1821, la municipalité reconnaît le mauvais état de l'église et est autorisée par le roi à lever un impôt pour la réparation de celle-ci. En 1850, il fut décidé de construire une nouvelle église.

Nouvelle église

Église Saint-Denis (nouvelle)
Photo J-P GALICHON

Pour ce nouvel édifice, deux lieux étaient en concurrence à savoir : un terrain au nord de la route nationale en bordure du chemin des Essarts offert par un brondillant et le site de l'ancienne église. Après une enquête publique lancée en 1851 par le préfet de l'Isère, le choix se porta sur le site de l'ancienne église et les travaux furent lancés (référendum donnant 173 voix pour l'ancien emplacement contre 67 voix pour le nouvel emplacement). Le 23 avril 1851, l'étude de l'église est confié à François MERLIN (natif de Bron). Le 12 septembre de la même année, le conseil vote une imposition de 15 000 francs or pour financer le projet et demande au préfet un subvention de 5 000 francs or. En même temps, le conseil ajourne le projet d'école et alloue les 7 500 francs du projet à la construction de l'église.

Mais faute de moyens la construction traînait et en 1853, les travaux n'étaient pas achevés. En 1855, Napoléon III autorisa la municipalité à emprunter pour terminer l'ouvrage.

L'édifice est de style néo-roman à trois nefs avec toit en tuile et flèche du clocher (à deux cloches) en ardoise.
La première cloche (petite cloche) fut fondue en 1851 par BURDIN, fondeur de cloche à Lyon.
La pierre blanche ayant servi pour la réalisation de l'édifice provient des carrières de La Grive, près de Bourgoin-Jallieu (Isère).
En 1866, un agrandissement fut nécessaire pour faire face à l'évolution démographique. Le projet de l'architecte MERLIN fut adopté. Celui-ci prévoyait le prolongement des nefs en reconstruisant le chœur et l'abside.

En 1881, installation de la seconde cloche (grosse cloche) dont de Jules LESBROS.

Le 30 avril 1944, le bombardement du terrain d'aviation entraîna des dégâts sur le clocher et les vitraux. Après restauration l'église fut rendu au culte le 14 juillet 1946 et inaugurée par Alexandre CAILLOT, évêque de Grenoble (Isère).
En 1959, effondrement du plancher dans le chœur pendant la messe de minuit, un trou d'un mètre de profondeur s'est produit, laissant apparaître des squelettes de l'ancien cimetière.
En 1970, d'importants travaux de restaurations ont été entrepris. Le clocher a été refait, un revêtement de la façade a consolidé les murs et l'intérieur a fait l'objet d'une remise en état.
En juin 1982, le dallage du chœur et de l'abside ont été refait.
D'autres restaurations ont eu lieu entre 1997 et 2004.

2015, restauration de la toiture et de la sacristie[2].

Vitraux Courant septembre 2020, 10 nouveaux vitraux sont posés dans l'église Saint-Denis. Ces vitraux ont été créés en 2020 par trois artistes-verriers de Lyon : Mélanie FAUCHER, Maryline MONEL sous la direction de Jean-Jacques FANIAT. Projet géré par la commune, en association avec la paroisse, la Commission diocésaine d'Art sacré et l'association Dauphi-Bron. Financement effectué par la commune propriétaire de l'église.
En janvier 2021, les trois vitraux du chœur ont été mis en place.

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la page dédiée aux vitraux ...

Centre hospitalier Le Vinatier

Chapelle de l'hôpital
Photo J-P GALICHON
Chœur
Photo J-P GALICHON

Le nom de « vinatier » provient du nom du chemin qui dessert le lieu. L'étymologie s'explique par la culture de la vigne qui était important dans ce lieu dit « Bon Voisin ».

En 1869, le département du Rhône, sous l'impulsion de Joseph ARTHAUD, achète une partie des terres du domaine du tour (37 hectares) afin de construire un asile pour aliénés car celui de l'hospice de l'Antiquaille de Lyon était devenu trop petit. Le projet est confié à l'architecte Antonin LOUVIER, déjà auteur entre autre de la prison Saint-Paul, d'une partie de la préfecture. L'architecte reprend les plans de l'établissement "idéal" imaginé en 1819 par le docteur ESQUIROL.
Les travaux ont débutés en 1869, mais la guerre de 1870 a ralenti le chantier. Les premiers malades ont été transférés en 1875. L'établissement sera inauguré en 1876. Entre 1878 et 1880, divers achats de terrain ont eu lieu. Un mur d'enceinte a été terminé en 1896. L'asile à son ouverture s'est appelé « Asile départemental d'aliénés de Bron », mais une pétition de la population à entraîné, en 1891, un changement de nom puisque le nom est devenu « Asile du Vinatier ».
En 1914, l'asile du Vinatier compte parmi les plus grands asiles Français. Dès le début de la guerre, plus de 2000 malades sont internés.
En 1937, nouveau nom pour "l'asile" : « l'hôpital psychiatrique départemental du Vinatier » remplace « l'asile départemental d'Aliénés de Bron ».


La chapelle de l'hôpital, de style romano-byzantin en forme de croix grexque à 4 branches, est construite en pierres de taille et pierre équarries en 1874 par l'architecte Antonin LOUVIER.
Elle possède quatre portes d'accès. Au Nord, la porte côté femme, au Sud celle des hommes, à l'Ouest la porte du personnel et des pratiquants du quartirt rt enfin à l'Est la sacristie. Les hommes et les femmes étaient ainsi séparés, même pendant la messe dominicale.


Église Notre-Dame-de-Lourdes

Le projet de cette église située dans le quartier des Essarts a été mis en œuvre en 1960. L'architecte Pierre GENTON a conçu une église octogonale. L'inauguration a été faite par Mgr Jean VILLOT à Pâques 1963.
En 1990, la capacité de l'église est portée à 600 places, c'est l'architecte Jean-Louis MARET qui est charge du projet.

L'intérieur et l'extérieur de l'église ont été largement rénovés entre juin et octobre 2016 grâce à des financements privés. L'église rénovée a été à nouveau inaugurée le 6 novembre 2016.

Église du Christ Roi

Église du Christ Roi puis salle paroissiale
Photo J-P GALICHON

L'église du Christ Roi, bâtie au cours de l'hiver 1956/1957, à proximité des immeubles de Parilly dans une construction semblable aux immeubles du quartier. Cette église devait être provisoire en attendant la réalisation d'une "vraie église" sur le terrain. C'est le père Jean VALOIS qui était en charge de la fondation de cette nouvelle église.
Pour la création de l'église de cette paroisse à Bron-Parilly, l'Office d'HLM était prêt, en 1956, à céder un terrain au diocèse, ce qui lui est interdit par la loi de Séparation de l'Église et de l'État; pour contourner cette interdiction, en 1960, il concède la parcelle à l'association diocésaine par un bail emphytéotique de 99 ans passé sous seing privé; cet acte n'a pu être enregistré faute de document d'arpentage; lorsque ce document est enfin rédigé en 1963, Mgr DUPUY, qui avait signé le premier acte au nom de l'association, n'est plus en charge à Lyon et un nouveau bail doit alors être établi ...
L'édification a été faite par les architectes responsables du programme de Bron Parilly : Franck GRIMAL, René GAGÈS et Pierre BOURDEIX.
L'inauguration de l'église a eu lieu le 24 décembre 1957.
L'église est transformée en salle paroissiale en 2016.

Église Saint-Étienne

Église Saint-Étienne
Photo J-P GALICHON


L'église Saint-Étienne est achevé en 1966 dans le quartier du Terraillon au milieu des immeubles de la même époque.
L'église est recouverte d'une toiture autoporteuse constituée de plusieurs coques en béton précontraint.
Le bâtiment comprend une grande nef rectangulaire sans aucun pilier.
Architectes : Franck GRIMAL, Daniel GENEVOIS, Roger MERMET, Marcel SABATTIER.

Églises transformées

Ancienne église sainte-Geneviève
devenue salle de sports
Photo J-P GALICHON


L'église Saint-François d'Assise de Bron, construite en 1959, est cédée au culte musulman en 1979.

Toujours à Bron, la chapelle Sainte-Geneviève, construite en 1967 par Jean-Gabriel MORTAMET, est vendue à la commune en 1995 et utilisée comme salle de sports (Escrime).

Mosquée

Mosquée
Photo J-P GALICHON


Mosquée située au 362, route de Genas.
En 2005, le foyer Sonacotra est fermé pour des raisons de sécurité. Sans lieu de prière, les musulmans forme un collectif dans le but de construire un lieu de culte. En attendant cette réalisation, en septembre 2006, un accord est intervenu entre le diocèse de Lyon, la ville de Bron et le collectif pour qu'une salle attenante à l'église de Saint-Étienne du Terraillon soit louée à la communauté permettant aux fidèles de pratiquer leurs prières.
Mi-janvier 2013, l'Association Cultuelle Musulmane de Bron a acheté un terrain de 1 600 m² appartenant au "Grand Lyon". Quelque semaines plus tard, le 20 avril, la première pierre de la future mosquée a été posée.
La mosquée a été inauguré en présence du cardinal Philippe BARBARIN, du préfet du Rhône et du recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel KABTANELE le samedi 29 mai 2015.

Les mairies

La mairie de 1907 à 1958


Le premier local qui a fait office de mairie était une salle de l'ancien presbytère acquit à la Révolution. Celui-ci fut revendu en 1806, pour être racheté en 1812. En 1871, la commune achète une habitation située rue F. Roosevelt en face de la mairie actuelle afin d'en faire une mairie-école. En 1907, ce bâtiment est transformé en poste et démoli en 1960.

En 1907, une nouvelle mairie est inaugurée sur l'actuelle place du 11 novembre 1918 (en face et à l'est de la mairie actuelle). Ce bâtiment restera mairie jusqu'en 1958 date de mise en service de la mairie actuelle. Le bâtiment sera détruit en 1974.

La mairie actuelle date de 1958.


Château de Bron (ancienne maison forte)

Château de Bron en 2020
Vers 1933

Il ne subsiste qu'une partie de bâtiment de l'ancien château construit vers 1245, sous le règne de Louis IX au milieu d'un vaste parc boisé. Les modifications apportées (percement d'ouvertures) au XIXe siècle et les modifications apportées par la famille BERLIET, qui est devenu propriétaire en 1936, ont fait de ce château un bâtiment « bourgeois ». Actuellement, ce « château » est une copropriété.
Le domaine était entouré d'un mur d'enceinte et flanqué de quatre petites tours aux angles dont la dernière dite « la tour pointue » est visible sur la photo, elle fût démolie en 1935.
Le 30 mars 1831, Jeanne-Antoinette de LAUBE, la femme du dernier seigneur de Bron, décède à son domicile de Lyon. Son marie fut exécuté le 14 janvier 1794 durant la terreur accusé de s'être entendu avec les révoltés contre-révolutionnaire.
Coupés de Bron, les enfants et petits-enfants se débarrasseront des biens hérités. En août 1833, Marie Françoise et Marie-Sophie DUPUITS vendent à des Brondillants 7 hectares de vigne et de terrains agricoles aux Bayettières et à Pré-Vieux. En novembre de la même année, Auguste de LEUSSE se sépare de 27 hectares de biens avec ses bâtiments. Enfin en 1834, le petit fils Thimoléon de LIEUSSE vend à son tour des vignes, des terres. Le 16 septembre 1834, le château de Bron, tous les bâtiments et dépendances, cour, jardins, pré, terre, pâturages et verger, vignes à Nicolas MAS, propriétaire et cultivateur de Bron.
Source partielle[3]

Villa Rhodania ou villa Hostein

Villa Rhodania
Photo J-P GALICHON


La villa Rhodania a été édifiée en 1919 et 1920 à la place d'une construction du XIXe siècle, située au 1 boulevard Bollaert.
La villa prit le nom de son propriétaire un ingénieur lyonnais nommé Charles-Antonin HOSTEIN, industriel spécialisé dans la fabrication de poutrelles métalliques, ayant collaboré avec Tony GARNIER pour la construction des abattoirs de la Mouche entre 1910 et 1914.
La villa possède 22 pièces réparties sur trois niveaux, le tout installé dans un parc comprenant une ferme, des terrain de tennis et une pièce d'eau.
En 1934, un concours d'architecture fut lancé pour l'aménagement d'un grand parc départemental sur le site de Parilly. Le préfet Émile BOLLAERT (préfet du Rhône de 1934 à 1940), en sa qualité de représentant du département, procéda à l'acquisition de la villa Hostein, jardin et dépendances, pour les intégrer dans le projet du parc de Parilly.
La villa est inscrite au titre des monuments historiques le 9 décembre 2020 en totalité, son jardin et ses dépendances bâties, ainsi que sa parcelle ceinte de murs[4].

Borne de l'empereur

Borne de l'empereur
Photo J-P GALICHON


Borne située en bordure de l'avenue Charles de Gaulle (ex RN 6) à proximité du rond point desservant la zone commerciale et l'aéroport.
Stèle de calcaire blanc haute de 106 cm pour 67 cm de largeur. Sur la face côté route est gravé « 7 DE PARIS A MILAN et en dessous RHÔNE|ISÈRE ».
Avant 1968, la frontière entre le Rhône et l'Isère limitait bien les communes de Saint-Priest et Bron.
Au temps de Napoléon 1er, sous le Premier Empire, une partie de l'Italie était annexée à la France. Napoléon décida de numéroter les routes impériales en 1811[5]. On donna le numéro 7 à la route reliant Paris à Milan. Cette route devint Route n° 6 en 1824 seulement sous Louis VIII.
Cette borne date donc de la période 1811-1824.

Repère géographique.png Repères géographiques


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 441 446 448 694 798 850 929 999 981 981
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 010 1 041 1 015 2 168 2 470 2 712 2 691 2 665 3 206 3 506
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 4 160 6 397 8 774 12 423 13 161 12 597 14 195 26 959 41 619 44 563
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 40 638 39 683 37 369 38 919 38 881 41 060 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Cartes postales

Photos

En peinture

Pictos recherche.png Article détaillé : Villes et villages à travers la peinture ...

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Annie GUILLEMOT  1999 - 2015 Née le 27 janvier 1956. Ingénieure, conseillère régionale de Rhône-Alpes (1998-2001), conseillère générale du canton de Bron (2001-2014), sénatrice (2014-2020)[6]. Démissionnaire.  
Jean-Michel LONGUEVAL 2015 - 2020 Né le 30/03/1956. Ingénieur.  
Jérémie BRÉAUD 2020 - (2026) Né le 19/03/1981. Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (2021-).  


Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des maires de Bron ...

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des curés de l'église Saint-Denis et de l'église Notre-Dame-de-Lourdes ...

Les gardes champêtres

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
Roch VERNIER 1841-1841 Ancien gendarme à cheval - Destitué par le préfet.  
- -  
André DEBON 1844- Ancien militaire - Licencié pour injure à gendarme et état d'ivresse continuel.  
Barthélemy BAILLY 1846-1856 Puis débitant de tabac.  

Autres personnalités

  • Jean DESPARMET, né à Lyon aux Brotteaux (Rhône) le 7 juillet 1890 d'un père géomètre et d'une mère directrice de lycée et décédé à Pignicourt (Aisne) le 27 octobre 1911 lors du concours d'aviation militaire de Reins. Après des études au lycée Ampère, il se forme à la mécanique et en 1910, il devient pilote à l'aérodrome de Bron. Il a obtenu son brevet de pilote le 23 mars 1911 sous le numéro 451. Il était chef pilote des établissement Blériot d'Étampe. Il est inhumé au cimetière de Bron car ses parents assez "riche" possédaient une villa à Bron.
  • Michèle MATHY dite Mimie MATHY, est une humoriste et actrice française, née dans le 7e arrondissement de Lyon (Rhône) le 8 juillet 1957. Elle a passée toute sa jeunesse à Bron.
  • Louis PLANTIER, né le 5 juillet 1890 à Anjou (Isère), aviateur, chef pilote de l'aérodrome de Bron, brillant officier pendant la Première Guerre mondiale.
  • Maurice VALADON dit Maurice UTRILLO, peintre français né à Paris le 26 décembre 1883 et décédé à Dax (Landes) le 5 novembre 1955. Il fut baptisé à Bron et pour remercier l'abbé BEZONNIER, réalisa la toile « L'église de Bron sous la neige » en 1933. Cette gouache de 56 x 38,2 cm est actuellement la propriété de la Fondation Bullukian.

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

  • Catherine CHABAUD, journaliste, navigatrice, 1re femme à accomplir le tour du monde à la voile en solitaire et sans escale en 1996, née le 29 novembre 1962.
  • Daniel ROBIN, lutteur, né le 31 mai 1943, décédé à Longueuil (Québec) le 23 mai 2018.


Décès :

  • Maryse BASTIÉ, née Marie-Louise BOMBEC, aviatrice française[7], née à Limoges (Haute-Vienne) le 27 février 1898, décédé le 6 juillet 1952 dans un accident lors d'une démonstration aéronautique.
  • Gaston CAUDRON, né le 18 janvier 1882 à Favières (Somme) et décédé d'un accident d'avion le 12 décembre 1915 sur l'aérodrome de Lyon-Bron. Avec son frère René ils ont écrit les grandes heures des pionniers de l'aviation, fondateurs en 1910 de la 1ère école de pilotage du monde et constructeurs du premier hydravion de l'histoire.
  • Marie Émile Eugène André JOLY, acteur connu sous son nom de scène Jacques DUMESNIL, né à Paris dans le 10e arrondissement le 9 novembre 1903 et décédé le 8 mai 1998.
  • Charles Eugène HERNU, homme politique, maire de Villeurbanne (1977-1990), ministre de la Défense (1981-1985), député (1956-1958, 1978-1981, 1986-1990)[8], né à Quimper (Finistère) le 3 juillet 1923, décédé le 17 janvier 1990[9], inhumé à l'ancien cimetière de Cusset de Villeurbanne.

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Monument aux morts communal Monument aux prisonniers fusillés
de la prison Montluc
Mémorial départemental d'A.F.N.
du département du Rhône
Monument à la mémoire des résistants,
des fusillés, massacrés,
aux déportés concentrationnaires
Stèle à la mémoire de la
fin de la guerre d'Algérie


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Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le monument des prisonniers fusillés de la prison Montluc ...
Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le mémorial départemental A.F.N. du Rhône ...

Nota :
Durant la "Grande Guerre", 531 hommes furent mobilisés, 73 tombèrent au champ d'honneur et ceci pour une population d'environ 4 200 habitants au début du conflit.


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h - -
Après-midi 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 18 h 30 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h - -
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Mairie
Adresse : Place de Weingarten - 69671 BRON

Tél : 04 72 36 13 13 - Fax :

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : 45.733845° / 4.909387° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Juillet 2023)

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie


  • Pierre Moussa, Georges Meunier, Amiral Hébard, P. Bissuel, L'aéroport de Lyon-Bron, 1963
  • Regards sur l'histoire de Bron, ouvrage édité par la municipalité de Bron en 1984.
  • Henri Caburet, Pages d'histoire des communes, 1983
  • Le Hénaf, La grande aventure de l'aviation Rhône-Alpes des origines à nos jours, 1980
  • Savay-Guerraz, Horvath, Encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, 1980
  • Historique de la Base de Bron, édité par la Base aérienne, sans date ni nom d'auteur
  • Marcel Forest, Histoire de Bron, Éditions Bélier, 1987
  • Marcel Forest, Bron - Chroniques du temps passé, Éditions Bélier, 1991
  • Emmanuel Large, 100 ans d'aéronautique Lyonnaise, La Taillanderie
  • Le Terrain d'aviation de Bron, SLHADA, 1994
  • Les cahiers n° 1, SLHADA, 1995
  • Histoire de l'aviation en Rhône Alpes, SLHADA, 1998
  • Pré-inventaire des monuments et richesses artistiques, Bron, 2006, Conseil général du Rhône, ISBN 2-910865–19–3
  • Marie-France Millon, Les églises de Bron et les chapelles de proximité, 2001, ISBN 2 84631 013 0

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

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Référence.png Notes et références

  1. L'armorial des villes et des villages de France
  2. Église Saint-Denis sur le site Paroisse Saint-Benoit - Bron
  3. Bron Jour n° 1 - janvier 2021
  4. Fiche Mérimée - Villa Hostein
  5. Décret du 15 décembre 1811 sur la classification des routes
  6. Annie GUILLEMOT : Fiche Sénat
  7. Podcast : Portrait de l'aviatrice Maryse BASTIÉ sur le site air.defense.gouv.fr
  8. Charles HERNU : Assemblée Nationale - Fiche
  9. Charles HERNU : Fiche Le Maitron



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